Attention, bonbon pour l’esprit ! Loin de moi l’idée de minimiser l’impact du message de Fabrice Midal, mais avec ce livre, on se fait du bien et c’est FACILE.
On se le relirait presque pour se faire du bien, encore et encore…
Vous voulez en savoir plus ? Ok je vous raconte.
J’avoue que je jette parfois un regard suspicieux sur les succès de librairie… Et là, ce Foutez-vous la paix un peu provocateur ne me disait rien qui vaille. J’y voyais une grosse astuce marketing pour faire vendre du développement personnel. Je ne l’ai donc pas acheté. On me l’a prêté. Et je l’ai lu presque d’une traite. Enfin en deux fois pour tout vous dire. Un samedi après-midi dans une chaise longue et un soir dans mon lit.
Et il m’a fait un bien fou.
Je me suis demandé pourquoi parce qu’en vrai, je n’y ai rien appris. Tout ce que Fabrice Midal raconte, je l’avais déjà lu, entendu… Mais il a une façon toute simple de le rappeler et de le mettre en perspective qui fait que ce message, au lieu d’être compris intellectuellement, m’a semblé intelligible physiquement. Comme si, à la lecture de ce livre, je m’apaisais.
Comme si je ressentais le « tout est ok ». Magique hein ? Ben presque.
Fabrice Midal a fait des études de philosophie et a choisi comme mission de vie de partager la méditation qu’il a découverte alors qu’il était étudiant. Et son métier le confronte à toutes les idées reçues autour du développement personnel. Et parfois ça l’énerve qu’on passe à ce point à côté de ce que peut nous apporter la méditation.
Ce livre est donc à la fois un coup de gueule et un cri de libération.
Il démonte les unes après les autres les perceptions erronées qu’on peut avoir autour de la méditation et du bonheur (j’hésite à mettre des guillemets autour de bonheur).
Voici les idées reçues qui m’ont le plus touchées.
- Cessez d’être calme – Soyez en paix
Vous aussi vous rêvez parfois de surfer sur la vie comme un nuage élégant, une brume de légèreté, qui ne se laisse atteindre que par la beauté des choses.
Une sorte de « maman calme » à la Florence Foresti. Mais ça n’arrivera pas. Méditez si vous voulez, mais ça n’arrivera pas. Et ce n’est pas souhaitable.
Prendre part à la vie, la prendre à bras le corps, c’est être ému souvent, en colère parfois, très triste d’autres fois.
La méditation aide à ne pas se laisser dévaster mais elle n’agit pas comme du Lexomil. Si comme moi vous avez souvent l’impression de ne pas être assez, c’est un message salutaire.
Ou si comme moi, vous êtes parfois dépassés par vos émotions (et que vous avez l’impression que les autres non), c’est assez libérateur à entendre.
Se laisser traverser par la vie, c’est émouvant. Et c’est parfait ainsi. - Cessez d’être obéissant – Soyez libre
Celui-là je l’aime bien. Je suis d’une nature assez indépendante et ma foi, je me laisse assez peu dicter ce que je dois faire, surtout par quelqu’un qui se penserait être mon chef (non mais !!! #rebelforever).
Mais en revanche, adopter une méthode et l’appliquer au pied de la lettre, ça je suis assez forte (vous vous souvenez, j’ai fait de l’ashtanga, le yoga hyper répétitif et hyper normé).
Et là aussi, le message de Fabrice Midal m’a libérée.
Parce qu’on a le droit de méditer une fois de temps en temps, 5 mn ou 1h, avec la méthode qu’on veut.
Aucune méthode ne sait mieux que vous ce qui vous fait du bien.
Et tant que ça fait du bien, c’est bien. Point.
Vous avez saisi l’idée. Foutez-vous la paix libère de la pression supplémentaire qu’on se met parfois pour être la meilleure version de soi-même (ou autres clichés dans le genre). On se dit souvent – ok, je me dis souvent- qu’avec un petit effort, je saurais mieux profiter de ci ou de ça, que je serais plus équilibrée, que je serais une meilleure professionnelle/amie/mère/amoureuse…
Et là, Fabrice nous dit qu’on ferait mieux de se foutre la paix et de profiter de ce qui est là. Déjà là. Et qu’il n’y a rien à faire de plus.
Ouf.
Re-ouf.
Et re-re-ouf.
Comme le sentiment d’être déjà arrivée sur la terre promise de la félicité.
Des chapitres, il y en a plein. C’est hyper facile à lire. Et à la fin, on se dit enfin qu’on est « assez ».
Pas parfait mais assez pour profiter de la vie, se sentir vivant et presque même heureux à y bien regarder, si ce mot ne signifie pas un état de béatitude désincarnée…
Voilà, j’espère que je vous aurais donné envie de vous plonger dans ce « petit livre nécessaire » comme disait je ne sais plus qui.
Je « Superbanane » avec Andréa depuis le tout début du projet et :
J’anime des ateliers de cuisine saine et maxi gourmande (je suis formée à la CRUsine Académie)
Co-Auteure avec Andréa de « Mon cahier Yoga du ventre » aux Editions Solar
Convaincue par le bio dans l’assiette et dans la salle de bains
Yogi accro (formation de prof en cours)
Parle couramment le second degré