Et c’est parti pour l’exploration du magnifique spécimen que tu habites : TOI.
Et on va faire un tour, un peu plus bas.
Direction tes intestins.
Qui est passé à côté récemment ? On dit que nos intestins sont notre deuxième cerveau. Si tu ne l’as pas encore fait, on te conseille le livre «Le charme discret de l’intestin» de Giulia Enders. On ne t’as jamais parlé de caca comme cela, promis.
Pourquoi je te raconte tout ça ? Parce que ton corps et ta tête, on a tendance à l’oublier, et bien vous habitez au même endroit.
«La peur au ventre », « cette nouvelle m’est restée sur le ventre », « la rage au ventre », et même « avoir quelque chose dans le ventre ». Toutes ces expressions nous montrent bien qu’en fait, notre cerveau et nos ventres (et nos intestins) sont en étroite communication. Et c’est tellement évident que c’est entré jusque dans nos expressions.
D’ailleurs, nos intestins ont même une ligne directe avec notre cerveau : le nerf vague. Pour être plus précis, on parle de la branche crânienne du système nerveux parasympathique, on l’appelle aussi nerf pneumogastrique (et oui), et il est en rapport direct avec les viscères (et les organes thoraciques). Et celui-là, c’est un peu le boss ! C’est l’une des têtes de ton système neuro-végétatif, car à lui tout seul, il constitue la plus grande partie du système nerveux parasympathique.
Bon et en la matière, tes intestins ils sont costauds aussi. Déjà, ils sont brillants et ils possèdent beaucoup beaucoup de neurones (plus de 100 000), ils sécrètent tout plein de neurotransmetteurs (les mêmes que pour le cerveau du haut en partie), ils finissent de gérer ce que tu manges, et ils sont une vraie machine à cellules immunitaires (les ¾ des cellules immunitaires, rien que ça) et plein de bactéries qui te font du bien. Balaise, on te dit.
Donc le boss du bas (intestins), et le boss du haut (cerveau), ils se parlent tout le temps.
Si le cerveau du bas rencontre un malotru (un truc pas bon que tu manges, et même souvent volontairement), il le dit au cerveau du haut qui va gérer la situation (vomito, stockage, c’est fonction). Si l’un des deux ne va pas bien, l’autre en soufrera, et inversement. Les émotions génèrent des réactions. La digestion physique et la digestion psychique fonctionnent en couple. Et hop, ni vu ni connu, tu somatises.
Pourquoi il faut en prendre soin là maintenant en automne, de ton intestin ?
Et bien parce que le gros intestin est associé à l’automne. Tu l’as compris, il est hyper important pour ce qui est d’éliminer tout ce que tu as rencontré dans ton assiette et qui te va mal au teint (et au corps). Et moi, je tiens beaucoup à ce que tu sois en bonne santé et que tu puisses activer tes superpouvoirs d’assimilation, d’élimination et de guérison. Et comme tes intestins sont responsables en grande partie de tes défenses immunitaires, que tu as passé l’été à prendre soin de ta tête et peut-être un peu moins de ton assiette, et que cela fait sûrement plusieurs mois que tu n’as pas fait le grand ménage dans ta maison, je te propose de le faire maintenant.
D’un point de vue énergétique c’est le bon moment.
D’un point de vue immunitaire aussi !
Comment on fait ?
- Une mono diète (on y reviendra)
- Une petite cure de jus de bouleau (frais c’est encore mieux) de 15 jours en suivant.
- Et continues à boire, et boire, et boire…
- En même temps que le bouleau, une détox des intestins, avec cette recette magique !
Recette spéciale détox et vivifiante du cerveau du bas
- 1 goutte d’huile essentielle de citron
+ 1 goutte d’huile essentielle de romarin
+ 1 goutte d’huile essentielle de menthe poivrée - Le tout dans une cuillère à café de miel,
Hop tous les soirs avant d’aller se brosser les dents. En plus c’est hyper bon. - Tu peux lire aussi : « Lavande, tea-tree, gaulthérie : les 3 huiles essentielles always by my side »
Et last but not least, tu joues au jardinier : tu continues en réensemençant ta flore intestinale.
Et là, fais-toi plaisir, au choix, pollen frais, produits lactofermentés (crus), prébiotiques (stimuler la flore) et probiotiques (pour faire le plein de bactéries) (bio).
Te voilà fin prêt(e) à laisser les épidémies de la saison glisser sur ta super-cape.
La petite banane en plus ?
Une petite choucroute ?
Et bien oui, le chou de la choucroute est lactofermenté.
Alors, on te dit pas de te faire la totale avec des grosses saucisses et du lard fumé. Mais une bonne choucroute, juste réchauffée avec des dés de tofu fumé (qui ont un peu le goût de la knacki, pour les sceptiques) et quelques pommes de terre et te voilà à prendre soin du cerveau du haut, et de celui du bas.
ANDRÉA BUDILLON
NATUROPATHE, PROF DE YOGA, YOGATHÉRAPEUTE
AUTEURE, ENTREPRENEURE & FORMATRICE
Comme tous les bisounours dopés aux graines, Andréa a tendance à voir le verre toujours à moitié plein. Et dans la vie, cela lui a réservé de belles surprises et quelques déconvenues. D’une nature entière et volontaire, elle lève la main plus souvent qu’à son tour, et comme beaucoup d’entre nous dans ce monde frénétique, elle s’est brûlé les ailes.
N’arrivant pas à se résoudre à se ranger du côté « dark » de la force, en 2016, elle s’est dit que ses qualités, la gentillesse, la bienveillance, son hyper sensibilité… avaient une valeur quelque part ! Et elle croisé la route du yoga, puis de la naturopathie… Et depuis, elle trace sa route.
Curieuse, intuitive, passionnée, elle ne cesse de se former, d’apprendre, de faire des expériences, de partager une autre façon de voir le monde et de prendre soin de soi, plus respectueuse des hommes, de la nature.
Sa mission, c’est de vous aider à prendre du recul, de mettre plus de bien-être, de temps de « rien » et des temps de « tellement plus » dans vos vies. Comment ? Au travers de consultations en naturopathie, de cours de yoga, de conférences, de ses deux ouvrages…